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23 mai 2012

Ma grand-mère cannibale/ France Bequette

1846. La famille Graves a construit de ses mains une petite ferme dans l’Illinois sur des terres attribuées à Franklin Graves pour services rendus dans l’armée. Franklin et Elisabeth ont cinq filles et trois garçons, un gros chien, Alexandre, et un chat, Icare. Ces gens ordinaires aux goûts ordinaires vont devenir des héros dont l’histoire est encore enseignée dans les écoles américaines. Car cette année-là, tout devient extraordinaire. Des milliers de chariots, le plus souvent tirés par des bœufs, se lancent sur une piste à peine balisée par les pionniers. C’est la ruée vers l’Ouest.
La famille Graves est intégrée au convoi des Donner qui tente un raccourci à travers le grand Lac Salé. Les bêtes deviennent folles de soif. Des migrants perdent leurs chariots, donc tous leurs biens. Lorsqu’ils atteignent la Sierra Nevada, la neige tombe avec un mois d’avance jusqu’à atteindre la hauteur incroyable de 10 mètres. Il n’y a pas de gibier. On mange les bœufs, puis on fait bouillir le cuir des attelages. On mange les livres, les chiens, les souris qui s’aventurent près du campement.
Franklin Graves décide d’aller chercher du secours en Californie. Quinze personnes parmi les plus valides, dont ses deux filles Sarah et Mary Ann et le mari de Sarah l’accompagnent. Le groupe est appelé Forlorn Hope, la patrouille sacrifiée ou l’aventure désespérée.
Le jour de Noël, un terrible blizzard les enveloppe. Franklin Graves se sent mourir. Il appelle ses filles et leur demande l’impensable : « mangez-moi… ». Il faut braver le plus inviolable des tabous, vivre pour chercher du secours en Californie, sauver ceux qui sont restés près du lac !

 

"Un vrai récit western" !(Béatrice)

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